Sur un chantier, les déchets s'accumulent vite. Gravats, bois, plastique, végétaux, parfois même des résidus dangereux. Difficile de s’y retrouver, surtout quand on veut faire les choses dans les règles. La benne devient alors un outil indispensable. Mais attention, tout ne peut pas y être jeté sans distinction. Il faut trier, choisir le bon type de benne, respecter quelques consignes. Bref, un petit guide ne fait jamais de mal.
Pourquoi utiliser une benne de chantier ?
Impossible d’imaginer un chantier, même de petite taille, sans production de déchets. Déblayer une pièce, casser une cloison, refaire une toiture... en quelques heures, les matériaux usagés s’amoncellent. Et il faut bien leur trouver une place.
La benne sert précisément à ça. Elle centralise les déchets sur le site, évite les allers-retours en déchetterie et surtout, elle contribue à maintenir un chantier propre et sécurisé. Moins de risques d’accidents, moins de pertes de temps.
Et puis, il ne faut pas oublier l’aspect réglementaire. La loi impose aujourd’hui une gestion rigoureuse des déchets du BTP. Une benne adaptée facilite le tri et participe à une démarche responsable, en phase avec les exigences environnementales.
Les différents types de bennes et leur usage
Il existe plusieurs types de bennes, chacune ayant sa spécialité. Il ne s’agit pas de tout mélanger, au risque de se retrouver avec une surcharge ou un refus de collecte.
Pour les gravats lourds comme la pierre, le béton ou les tuiles, la benne à gravats est toute indiquée. Elle est conçue pour supporter des charges importantes.
La benne à déchets industriels banals (DIB) est plus polyvalente. Bois, plastiques, cartons, meubles cassés... Elle accueille tout ce qui n’est ni dangereux, ni trop lourd.
Les déchets verts, eux, ont droit à leur propre benne : branchages, tontes, résidus de taille. C’est souvent le cas sur les chantiers d’aménagement paysager ou les rénovations extérieures.
Enfin, pour les déchets dangereux – peinture, solvants, produits chimiques – une benne spécifique est obligatoire. Il en va de la sécurité des personnes et de la conformité aux normes en vigueur.
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Les déchets autorisés selon le type de benne
Benne à gravats
Ce type de benne est réservé aux matériaux inertes. On y jette :
- Pierres
- Béton
- Tuiles
- Carrelage
- Terre non polluée
Pas de plâtre ni de bois ici. Ce serait une erreur fréquente, et pourtant facile à éviter.
Benne à DIB (Déchets Industriels Banals)
On y retrouve tous les matériaux classiques issus d’un chantier “sec” :
- Bois non traité
- Plastiques
- Cartons
- Métaux
- Isolants non dangereux
- Meubles et matériaux d’agencement
Un joyeux mélange, mais dans les limites de ce qui est recyclable ou valorisable facilement.
Benne à déchets verts
Idéale pour les chantiers extérieurs, elle accepte :
- Branchages
- Tontes
- Feuilles mortes
- Résidus de taille
Attention toutefois aux sacs plastiques ou aux cailloux glissés malencontreusement. Ils perturbent le processus de compostage.
Benne à déchets dangereux
On entre ici dans une catégorie à manipuler avec précaution :
- Peintures, solvants, colles
- Amiante (avec des conditions de traitement très strictes)
- Produits chimiques
- Déchets médicaux ou souillés
Ce type de benne nécessite un accompagnement professionnel. Mieux vaut prévenir que guérir.
Les erreurs à éviter
Un chantier bien organisé passe aussi par quelques réflexes simples. Mélanger des gravats et du plastique ? Mauvaise idée. Les déchets doivent être triés dès la source.
Il faut aussi éviter de jeter des éléments interdits comme les pneus, les batteries ou l’amiante sans traitement. Non seulement c’est illégal, mais cela peut avoir un coût important si le prestataire refuse la benne.
Et bien sûr, ne pas dépasser la capacité autorisée. Ni en volume, ni en poids. Sous peine de devoir tout recommencer.
Bonnes pratiques pour trier efficacement
Un chantier qui tourne bien, c’est un chantier qui anticipe. Avant même le premier coup de marteau, il est essentiel d’identifier les déchets qui seront produits.
Selon leur nature, prévoir une, deux, voire trois bennes différentes. Ce n’est pas un luxe. C’est souvent une économie sur le long terme.
Informer les ouvriers, afficher les consignes à proximité, vérifier régulièrement... Tout cela contribue à maintenir un bon niveau de tri. Sans que cela ne devienne une contrainte lourde à gérer.
Que faire des déchets non acceptés ?
Certains déchets nécessitent un traitement à part. C’est le cas, par exemple, de l’amiante, des pneus usés ou des huiles de moteur.
Dans ces cas-là, direction la déchetterie professionnelle. Ou mieux encore : faire appel à des services de collecte spécialisés. Ils sauront gérer ces matériaux sensibles dans le respect des normes en vigueur.
Et en cas de doute ? Il ne faut pas hésiter à contacter l’entreprise de location de benne. Elle pourra orienter vers la meilleure solution.
Conclusion
Trier ses déchets de chantier, c’est plus qu’une contrainte. C’est un geste pour l’environnement, un levier pour optimiser ses coûts, et une façon simple d’éviter les mauvaises surprises.
Avec un peu de méthode et une bonne organisation, la benne devient un allié précieux. Pour un chantier propre, conforme, et un peu plus serein.
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